Kenyu

Kendo à Paris 13ème

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Vous trouverez sur ce site toutes les informations sur notre dojô, comment s'inscrire, mais aussi quelques informations sur le Kendo.

Actualités

  • 21/07/2024 – La saison 2023-2024 est terminée. La rentrée est le lundi 2 septembre 2024. Vous pouvez vous inscrire dès maintenant.
  • 11/07/2024 – De nouveaux brochures sont disponibles, voir ici et ici.

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Le kendo en image

Publié avec l'aimable autorisation du Comité National de Kendo et Disciplines Rattachées.

Un peu d'histoire sur le dojo

Dans les années 80, un groupe de Kenshis, parmi lesquels Son VO XUAN, Jean LAFITTE, Serge PAQUET, Jean-Claude SAINT PRIX, Didier HESRY, Jean-Michel BELOT (certains sont encore inscrits au club) pratiquaient dans un des dojos les plus importants de Paris, le Raimeikan. L'un des professeurs de ce dojo fut pendant un an un jeune japonais, 5° dan à l'époque, YOSHITANI Osamu. Ce groupe d'amis décida de monter son propre club en 1986. Le nom du dojo (sans salle fixe à l'époque) leur fut suggéré par une amie japonaise : KENYU, « amitié par le sabre ». Et c'est l'USCMB qui finit par accueillir le dojo.

Le premier problème des membres fondateurs était d'avoir un enseignant régulier. SUMI Senseï (à présent 8e dan Hanshi) fit bon nombre de cours lors de sa présence en France comme Expert délégué par le ZNKR : il connaissait bien la situation puisqu'il était un des senseï de YOSHITANI Senseï, étudiant de kendo qui avait déjà pris part au développement du Kenyu. Tous les senseïs délégués par la ZNKR, à la suite de M. SUMI, furent aussi très importants pour la progression du dojo. C'est à grâce à l'apport de tous ces Maîtres que le dojo acquis sa personnalité et sa réputation, et qu'aujourd'hui comme hier nous tenons à ce que les Experts soient toujours bien reçus. En 1988, arriva un japonais 4e dan à l'époque, INOUE Yoshinori. Il signa sa licence, la veille presque, d'un Championnat de France où Son VO XUAN, qui venait de se blesser, ne pouvait tenir sa place dans l'équipe.

Le Kenyu avait trouvé son Professeur.

Kendo

Vous trouverez sur cette page de nombreuses informations concernant notre pratique. A l'usage des débutants, il a aussi été construit un fascicule pour les débutants que vous pouvez retrouver ici !

L'héritage des samouraïs

samourai

Que cela soit pour ce faire embaucher par un Seigneur, ou bien pour défendre celui-ci, les samouraïs consacraient l'essentiel de leur à développer leur maîtrise du sabre, par l'entraînement dans des écoles de kenjutsu, mais aussi des autres arts de combats. L'instauration de la paix au XVIIe siècle amena progressivement des changements dans les façons de s'entraîner, d'aborder l'art du sabre, mais aussi dans les équipements. Certains aspects spirituels apparurent dans la pratique des samouraïs, fortement teintés de Confucianisme et de Bouddhisme Zen. L'objet de la maîtrise du sabre n'est plus seulement de savoir abattre un ennemi, mais aussi s'améliorer par la pratique assidue…. On passa alors progressivement du kenjutsu au kendo. La fin des samouraïs en 1868 amena un développement formidable du kendo, car la pratique de cet art martial n'était plus réservée aux seuls guerriers. Au début du XXe, siècle, il est même rendu obligatoire dans la formation de la police mais aussi des étudiants. Deux guerres mondiales plus tard, le kendo est toujours là. Il a certes beaucoup changé depuis ses origines, mais l'esprit demeure le même : permettre au pratiquant de s'améliorer.

Le Kendo en France

photobreteuil

Le kendo s'installe en France dans les années 50. La FKR (France kendo renmei) puis la FFK (Fédération française kendo) et pour finir la Fédération Française de Judo (FFJDA) par l'intermédiaire du Comité national de kendo (CNK) prirent en main le développement du kendo français. Actuellement, environ 5000 personnes pratiquent le kendo chaque année.

La pratique du Kendo

Le kendo, en digne héritier des samouraïs, nécessite un engagement total et sincère du corps et de l'esprit. Aucune contrainte ne retient le kendoka dans l'exécution de son geste. Il porte ses attaques en libérant son physique et son mental, acquérant ainsi une plus grande confiance en ses moyens et se façonnant une personnalité plus forte dont il tirera profit dans la vie quotidienne.

L'étiquette

Cet aspect du kendo déroute parfois le débutant. En effet, tous les cours de kendo commencent et finissent de la même façon : le respect rigoureux de l'étiquette, qui n'a pratiquement pas changé depuis des générations, permet au pratiquant d'acquérir une attention, une concentration - obligatoire - de tous les instants. Elle permet aussi de ne pas s'écarter de la tradition : le kendo est, et demeure, une discipline martiale japonaise. Les ordres sont donnés en japonais (comme, d'ailleurs, tous les ordres à l'intérieur du cours).

  • Sei retsu - alignez vous
  • Mokuso - méditation
  • Mokuso yamé - fin de la méditation
  • Shomen ni rei - salut au shomen
  • Sensei ni rei - salut au professeur

En fin de séance, après le salut au professeur, on ajoute le salut aux partenaires d'entraînement: otagaî ni rei.

Les techniques

Celles-ci furent codifiées au début du XXe siècle. De prime abord, elles sont relativement simples. Les kenshi se faisant face en kamaé, il s'agit de porter ses attaques sur les parties du corps protégées par l'armure : le men (tête), les koté (poignets), le do (les flans) et pour les plus chevronnés le tsuki (coup d'estoc, de pointe) à la gorge. Mais leur mise en place comme leur réalisation nécessite plus qu'une simple frappe. Tout comme la coupe au katana implique un véritablement engagement du corps et de l'énergie, une frappe n'est techniquement valable que si elle respecte un ensemble de règles très strictes.

Enfin, le travail du sabre passe aussi par l'étude des katas, au bokken.

Les Kendo no Kata

kata

Le kendo peut s'enrichir de la pratique des koryu, ou écoles anciennes. D'où l'intérêt du kendo no kata. La pratique de kata insiste d'avantage sur la perfection des mouvements. C'est pour cette raison que sur le plan de la pureté technique, elle se place au dessus du kendo au shinai. L'étude de ces katas, dont la connaissance et l'exécution parfaite est demandée à chaque passage de grade, permet au kenshi d'être toujours en contact avec la réalité d'un véritable combat : chaque kata (7 au bokken, 3 au kodachi) correspond à une situation type, et nécessite la même rigueur que toute les techniques au shinaï.

La Fédération Japonaise de kendo définit comme suit les effets des katas :

  • Développe l'aptitude à trouver la direction correcte des datotsu et à exécuter les uchi et les tsuki sans rupture d'équilibre.
  • Compréhension de l'intervalle correct d'attaque entre les partenaires, le maai.
  • Contribue à rendre les mouvements du corps plus logiques et plus efficaces en raison d'une agilité, d'une précision et d'un naturel plus grand.
  • Contribue à rendre les mouvements du corps plus logiques et plus efficaces en raison d'une agilité, d'une précision et d'un naturel plus grand.
  • L'objectif dans les katas étant de couper et non frapper ou toucher, et sans avoir de protection, la tension qui en résulte leur permet d'entrer plus profondément dans le kata et améliore leur concentration.
  • Développe une sorte de fierté (kigurai), d'une dignité que l'on retrouve chez les pratiquants sincères.

Elle permet aussi au pratiquant d'étudier et de perfectionner les bases du kendo : le shiseï, le zanshin, le metsuké, la respiration. Ajoutons que la compréhension et la pratique, sans affectation de l'étiquette propre au kata, favorise le reigi, c'est-à-dire l'attitude juste par rapport à un partenaire et par extension aux autres.

L'équipement de Kendo

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Au début de la pratique, le kendo ne nécessite guère d'investissement. Une simple tenue de sport est suffisante. Le sabre de bambou est prêté pour les premières séances par les clubs. Néanmoins, si la pratique devient régulière, il est conseillé d'investir un peu plus tard dans un hakama et un kendogi. Enfin, lorsque la technique s'est affinée, arrive le moment où le kenshi porte l'armure complète : c'est à partir de cet instant que commence l'étude approfondie du combat de kendo

Du katana au bokken, du bokken au shinai, la finalité reste la même : trancher l'adversaire. Les siècles passant, les occasions de se battre diminuant, il fallut trouver d'autres façon de s'entraîner et de permettre un engagement total, afin de reconstituer une véritable opposition, que le travail en kata ne permettait pas.

Les armes

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Pour la pratique du Kendo, le sabre est remplacé par le Shinai composé de quatre lattes de bambou (on utilise aussi parfois des matériaux synthétiques) reliées entre elles par des pièces de cuir. Cette arme est suffisamment souple pour ne pas causer de blessures aux pratiquants. Sa longue poignée, Tsuka, permet le maniement de l'arme avec les deux mains.

Lors de la pratique des katas, on utilise un sabre en bois : le bokken, ou bokuto, est une arme véritable. Son utilisation se fait toujours avec un contrôle total de ses gestes. Il arrive (rarement) que les katas soient présentés lors de démonstrations avec des katanas par les maîtres japonais.

L'armure

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Afin de porter les coups sans risquer de blesser l'adversaire (et d'en recevoir sans conséquence) l'armure de kendo s'est développée et améliorée au cours des années. Celle-ci se compose d'un casque (men), d'un plastron (do), des gants (koté) et d'un taré (protection pour les hanches). Seul le men, le do et les koté reçoivent les frappes.

Il faut bien admettre que le développement des protections et la restriction des attaques aux zones du corps uniquement protégées, amenèrent nécessairement des éléments sportifs dans la pratique.

Professeurs

Pour les adultes les entraînements sont assurés par:

  • François Cancalon, 7ème dan, renshi
  • Izumiko Le Moign, 7ème dan, renshi
  • Lyonel Dufet, 6ème dan

Pour les juniors les cours sont animés par:

  • Clement Danila, 5ème dan
  • Youki Sekiguchi, 5ème dan

Yoshinori Inoué

Yoshi Inoué

Yoshinori Inoué, 7ème dan renshi, a été notre professeur principal pendant de nombreuses années jusqu'à son décès inattendu en 2021.

Il est toujours présent dans nos cœurs et dans nos enseignements.

Entrainement

Germain Antoine contre un nito

Les cours adultes ont lieux

  • Les lundi, mercredi et vendredi de 20h30 à 22h
  • Le dimanche de 10h30 à 12h (pratiquants confirmés en armure)

Les cours jeunes (enfants et adolescents) ont lieux

  • Les mercredis de 18h00 à 19h30
  • Les samedis de 10h30 à 12h30

Adresse: 20 rue Charles Fourier, 75013 Paris

Comment ça se passe ?

20 ans du Kenyû a Issy-les-Mx

Les cours débutent par un échauffement musculaire. Vient ensuite, après le salut, le travail des techniques de combat (en armure pour les pratiquants plus confirmés). Les cours se terminent par des combats entre les pratiquants en armure et la poursuite des exercices pour les gens sans armure. L'entraînement se clôt avec le salut général.

Le kendo entretient une dynamique de groupe, extrêmement importante, et c'est grâce aux autres et non tout seul que l'on progresse. C'est bien ce que signifie le salut du début et de la fin d'un cours.

Tout apprentissage a une logique et cette logique comprend des étapes d'ancrage, c'est un travail laborieux de tous les jours. Il faut travailler les bases sans arrêt. Changer de méthode de travail, demande d'avoir des acquis sérieux. Sinon, tout acquis potentiel peut devenir confus et ne pas apporter la satisfaction d'une évolution.

Inscription

Vous devez vours munir d'un certificat médical (précisant Kendo et competition). Rendez-vous ensuite au sein de l'association qui nous accueille :

ARPE
20 rue Charles Fourier
75013 Paris
01 42 46 48 19.

contact@arpe-paris.fr

http://arpe-paris.fr/

L'inscription comprend une cotisation et une licence. Plus d'information sur le site de l'ARPE.

Horaires d'accueil du secrétariat disponibles par téléphone. Après inscription, vous recevrez sous quelques semaines votre licence, sous la forme d'une carte.

Cours d'essai

Il est possible de faire un cours d'essai avant de prendre la décision de s'inscrire au Kenyu. Nous vous prêterons le matériel nécessaire pour suivre le cours. Au-delà, nous demandons impérativement aux pratiquants de régulariser leur situation (question d'assurance) et d'acheter leur propre matériel (shinaï). Réserver votre cours d'essai à contact@arpe-paris.fr

Materiel

Pour débuter le kendo, vous n'avez besoin que d'un bas de survêtement et d'un T-Shirt (en fait, des vêtements dans lesquels vous vous sentez à l'aise pour pratiquer un sport). Le kendo se pratique pieds nus sur un parquet souple (de préférence). Il est nécessaire en revanche d'acquérir très rapidement son propre shinaï (sabre en bambou). La tenue spécifique (hakama [jupe plissée] et keikogi [veste]) n'est pas exigée avant le passage en armure. Toutefois, rien ne vous interdit – si vos finances vous le permettent ou que votre envie est plus forte que tout – d'en acquérir une. L'achat de l'armure n'intervient que lorsque la coordination du pratiquant lors des frappes est suffisante pour pratiquer avec. Le Kenyu peut dépanner pour un shinaï ou une armure au besoin.